Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, le BNVCA, s’élève avec force contre les propos indignes de Mme la députée Obono. Non seulement elle porte outrage aux plus hautes instances de la République en détournant leurs noms et leurs fonctions, mais elle ose accuser le Ministre de l’Intérieur de « déclarer la guerre civile ». Le meurtre d’un professeur, sa décapitation, ne serait donc qu’un fait divers ? La découverte de véritables arsenaux de guerre et leur utilisation de plus en plus fréquente, notamment contre les policiers et les commissariats, ne seraient que des jeux virtuels portés à la réalité par des personnes désœuvrées et en proie à l’ennui ?
Non Mme Obono, ce sont des actes de guerre et les Français attendent une réponse forte de l’Etat pour que règne dans les rues de nos villes non pas le climat terrible de villes en proie à la guerre civile, comme en Syrie, mais que revienne la sécurité, le premier droit des citoyens français. En défendant les décapiteurs, les tueurs et tous ceux qui s’emploient à transformer la vie quotidienne des Français, en un enfer, Mme Obono a choisi son camp. Elle bafoue sa mission, en devenant le porte-parole du pire et, du haut de son titre, fournit un exemple dévastateur en particulier pour la jeunesse.
Le BNVCA demande au Président de l’Assemblée Nationale, M. Richard Ferrand de prendre des mesures contre cette dangereuse déviance. L’Assemblée Nationale ne peut devenir un territoire perdu de la République. Ne refaisons pas l’erreur de l’attentisme et de la minimisation des faits : il faut agir dès le premier signe de radicalisation L’Assemblée ne peut tolérer de tels débordements qui attisent un climat délétère. La France fait non seulement face à la pandémie mais à un virus plus grave : la haine entretenue par les ennemis de la République. La France, pays des Droits de l’Homme, a le devoir de faire respecter le premier droit des citoyens, le droit à la sécurité. Si Mme Obono ne partage plus cette vision, sa place n’est plus dans les rangs des Représentants de la République.